Avec près de six mille cinq cents titres à leur catalogue, les éditions Grasset publient environ 160 nouveautés par an, romans et essais confondus, avec la part belle à la littérature (plus de la moitié de la production) et plusieurs collections, dont un secteur jeunesse.
Maison d'édition jeunesse de qualité depuis 1973, Grasset-Jeunesse publie principalement des albums (12 par an). Le catalogue de cet éditeur historique de grands auteurs classiques comme Pierre Gripari, Raymond Briggs ou Peter Sís accorde la même exigence aux textes qu'aux illustrations et au graphisme. Sa devise : les bons livres font les bons amis !
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Maison d'édition jeunesse de qualité depuis 1973, Grasset-Jeunesse publie principalement des albums (12 par an). Le catalogue de cet éditeur historique de grands auteurs classiques comme Pierre Gripari, Raymond Briggs ou Peter Sís accorde la même exigence aux textes qu'aux illustrations et au graphisme. Sa devise : les bons livres font les bons amis !
Inventer l’amour, l’émanciper des tutelles religieuses et des politiques familiales, instaurer le mariage d’inclination, en finir avec le servage des femmes, tel fut le grand projet des réformateurs depuis le 18ème siècle. Il aura fallu presque trois siècles pour le mener à bien et offrir à chacun la possibilité d’aimer qui il souhaite, de frayer avec la personne de son choix. Cette immense conquête est problématique : comment l’amour, dont la vocation est de rattacher, peut-il se concilier avec la liberté dont l’effet est de séparer ? Cette contradiction explique le caractère à la fois ardent et fragile des romances contemporaines. Croyance inentamée dans les beautés de la passion, de la fidélité, constat des difficultés de cet idéal dès lors qu’il met face à face deux individus qui ne veulent rien sacrifier de leur bonheur personnel et préfèrent saborder leur union plutôt que la prolonger dans la routine ou la médiocrité. Pour résoudre ce déchirement, deux idéologies se coalisent : l’une progressiste veut en finir avec la fidélité, le couple, la famille ; l’autre conservatrice veut restaurer le mariage à l’ancienne, la monogamie indissoluble. Mais l’amour, tétu, oppose sa permanence, sa richesse, son ambivalence aux discours qui prétendent le corriger. Le nouvel essai de Pascal Bruckner raconte, à travers les métamorphoses du mariage et de l’érotisme, la résistance du sentiment à tous les embrigadements. Nous n’avons pas trouvé la solution aux souffrances de l’amour, nous n’avons fait que multiplier les paradoxes. Il y a progrès dans la condition des hommes et des femmes mais il n’y a pas de progrès en amour : c’est la bonne nouvelle de ce troisième millénaire commençant.